Notre prochain concert le 19 novembre 2023 à Neauphle-le-Château, va nous faire découvrir une musique de Gounod assez peu connue du grand public. Il s’agit de ses compositions religieuses.
En introduction à ce concert, je vous propose cette courte biographie suivie de liens qui vous permettront d’en savoir plus sur ce compositeur.
Fortement inspiré par la musique de Bach, Mozart, Beethoven et Mendelssohn, mais aussi par celle du compositeur italien du 16e siècle Palestrina, Charles Gounod, par son style épuré et élégant, innove et donne un nouveau souffle à l’opéra français du 19e siècle. A cet égard, Georges Bizet, Édouard Lalo, Massenet, Saint-Saëns lui seront redevables.
Né à Paris le 17 juin 1818, son parcours musical commence sous la tutelle de sa mère, une pianiste talentueuse. Ses débuts prometteurs le conduisent au prestigieux Conservatoire de Paris, où il perfectionne ses talents de composition et remporte le très convoité Prix de Rome en 1839.
Le talent artistique de Gounod s’épanouit pendant son séjour en Italie qui a profondément marqué son style musical. De retour à Paris, il se lance dans une carrière consacrée à la musique lyrique. Alors que ses premiers opéras comme « Sapho » et « La nonne sanglante » n’eurent que peu de succès, c’est la première de « Faust » en 1859 qui lui valut une renommée internationale. Cet opéra, qui remporta un succès considérable avec 70 représentations la première année, reste une œuvre fondamentale du répertoire lyrique.
En 1864 son opéra « Mireille » obtient un succès mitigé. En revanche, pendant l’Exposition universelle de 1867, « Roméo et Juliette » connaît un très vif succès.
Au-delà de ses triomphes lyriques, Gounod se passionne aussi pour la musique sacrée. Dans la deuxième partie de sa vie, il compose notamment un grand nombre de messes et deux oratorios « La Rédemption » (1882) et « Mors et vita » (1885).
Charles Gounod est également l’auteur de deux symphonies, cinq quatuors à cordes et de nombreuses mélodies sur des poèmes de Lamartine, d’Alfred de Musset, Victor Hugo ou Jean Racine.
Charles Gounod meurt le 18 octobre 1893 à Saint-Cloud, peu de temps après avoir parachevé son « Requiem en do majeur » devenu son chant du cygne.
LES PLUS BEAUX AIRS D’OPÉRA |
L’air des bijoux (Faust) |
Le Veau D’or est toujours debout (Faust) |
Anges purs, anges radieux (Faust) |
Salut! Demeure chaste et pure! (Faust) |
Chœur des soldats (Faust) |
Je veux vivre (Romeo et Juliette) |
La brise est douce et parfumée (Mireille) |
LES PLUS BELLES ŒUVRES RELIGIEUSES |
Requiem en do majeur (1893) |
Messe solennelle en l’honneur de Sainte-Cécile |
Stabat Mater |
Ave Maria (sur le 1er prélude de Bach) |
AUTRES ŒUVRES |
Symphonie n°1 |
Symphonie n°2 |
Petite symphonie pour vents |
Marche funèbre d’une marionnette |
Pour en savoir plus :
Un site complet créé par l’un des descendants de Charles Gounod : Charles-Gounod
Une biographie sur Musicologie.org
Une biographie sur Wikipedia
Une biographie sur l’encyclopédie Larousse
Une page sur le site classic-intro.net