À NEAUPHLE-LE-CHÂTEAU… 16 Octobre 2011 à 17h., Église Saint Nicolas
« MUSIQUE BAROQUE – ORGUE ET VIOLON »
Michel ERMOLIEFF, Daniel NALESSO
Le premier concert auquel RITMY vous invite d’assister s’intitule « ORGUE ET VIOLON »…
C’est à la suite d’une rencontre organisée par « l’Association des Amis de l’Orgue de Versailles », dont Michel ERMOLIEFF est le trésorier, que celui-ci et Daniel NALESSO ont décidé la programmation de ces concerts, particulièrement orignaux.
Cette promenade originale avec violon et orgue dans la musique des 17 et 18ème siècle, comble la rareté des concerts consacrés à la rencontre de ces deux instruments, alors que la musique d’une haute qualité émotionnelle existe, composée avec des écritures parfaitement adaptées. Si, matériellement, ils sont fort opposés puisque l’un tient dans un buffet alors que l’autre s’emporte dans une boîte légère, leurs sonorités, leurs jeux, sont tout à fait complémentaires… Le concert de Neauphle nous le démontrera aisément.
Daniel NALESSO
Il a été l’un des violons solo de l’Orchestre de Paris dès sa création. Il était alors dirigé par Charles Munch.
Avec des membres de cet orchestre, il a fondé le trio Euterpe pour donner de nombreux concerts de musique de chambre en plus des concerts symphoniques de l’orchestre qui l’ont mené dans le monde entier.
Il enseigne également une sophrologie instrumentale pour venir en aide à des musiciens en difficulté avec leur instrument. Il anime sur ce thème de nombreux stages en Amérique et en France.
Le violon que vous entendrez est une copie d’un « Guarnerius del jesu » du 18ème siècle, réalisé pour Daniel NALESSO par son ami, le grand luthier Jean-Louis Prochasson de Tours.
Michel ERMOLIEFF
Il est titulaire de l’orgue Cavaillé-Coll de l’église Saint Antoine au Chesnay.
À la suite de ses études d’orgue au conservatoire d’Angers et à l’école de musique du Chesnay, il a donné de nombreux concerts en soliste ou avec d’autres musiciens : trompettistes, hautboïstes, flûtistes.
Il accompagne régulièrement des chorales telles que « l’Ensemble Polyphonique de Versailles » ou l’Ensemble vocal « Harmonia » à l’église de la Trinité à Paris.
Ce concert permettra de retrouver des auteurs bien connus : BACH, HAENDEL, CORELLI, dans des sonates remarquablement ciselées, peut être pas assez jouées. De même, vous entendrez des œuvres de Jean Marie LECLAIR, le violoniste virtuose Français le plus connu de son temps dans l’europe entière : la difficulté extrême de ses œuvres les ont fait un peu tomber dans l’oubli… Un autre « disparu » des célébrités musicales : Federigo FIORILLO, grand virtuose allemand connu des violonistes pour les « 36 Études-Caprices » indispensables à leur apprentissage ; il a charmé les plus grande cours de l’europe : St Pétersbourg, Paris Londres. Un hommage sera aussi rendu au grand organiste de Lübeck : BUXTEHUDE que Bach admirait… Ces toccatas sonnent particulièrement bien sur l’orgue de Neauphle, parfaitement harmonisé pour ce type de musique puisqu’il possède des jeux réalisés conformément à ceux du facteur Clicquot qui a construit l’orgue de la Cathédrale de Versailles.
LE VIOLON de JEAN-SÉBASTIEN
Le violon est, au XVII° Siècle, un instrument assez récent. Imaginé, construit, perfectionné dans la région de Milan (deux villes d’alentour, Brescia et Crémone, s’en disputent la paternité…) il est plus chantant et véloce que la viole. Ainsi, le violon fait ses débuts dans les bals et les fêtes. Sa vivacité lui fait jouer des morceaux enlevés, populaires. Mais les luthiers italiens, dont les Maître Stradivarius et Guarneri, l’amènent à un degré de qualité sonore exceptionnelle, fort peu égalée depuis. Ce haut degré de perfection a fait éclore des instrumentistes virtuoses. De grands compositeurs, à l’instar de Monteverdi, s’en emparent. Dès lors, l’instrument et les œuvres qu’il inspire commencent à circuler en Europe et arrivent en Allemagne, notamment…
Le père de Jean-Sébastien BACH est violoniste et le fils, comme nombre de ses contemporains, comme Mozart plus tard, touche aussi bien le clavier que l’archet. Il en joue fort bien. D’après son fils Carl Philipp Emanuel, Jean-Sébastien « dans sa jeunesse, et jusqu’à l’approche de la vieillesse, jouait du violon avec pureté et force ». Il aime composer pour cet instrument qui a alors, pour un authentique créateur, le charme infini de la nouveauté « technique »… Souvenons-nous de la ruée des musiciens des « seventies » sur les boîtes électroniques. Et aussi qu’à un âge assez avancé, de passage à la Cour de Postdam, Jean-Sébastien se vit imposer par Frédéric II d’improviser sur un «thème royal» d’abord à trois puis à six voix obligées. Cet exercice, dont il s’acquitta avec brio, devint peu après, la très fameuse Offrande Musicale.
Ce concert nous fera d’ailleurs découvrir que BACH est loin d’être le seul des musiciens de son époque à s’intéresser au violon et à sa juxtaposition à l’orgue. Comme ce que nous entendrons est fort peu joué aujourd’hui, nous n’avons pas l’habitude, indispensable à l’oreille, de cette conjonction. Mais vous sentirez très vite que cette rencontre instrumentale est fructueuse, heureuse, généreuse…
Voici, sans orgue mais avec toute la force orchestrale que pouvait déployer BACH, Le Concerto N° 1 (BWV 1041). Il est interprété par Isaac Stern. Cet enregistrement datant de en 1984, c’est un beau document…
HAENDEL AU VIOLON
HAENDEL n’était pas destiné à la musique mais à la carrière juridique. Sur ce point son père fut inflexible jusqu’au jour où le très jeune Georg-Friedrich qui jouait en cachette du clavicorde, fut entendu à l’orgue par le duc de Saxe-Weimar. Il conseilla au père de lui faire apprendre la musique. Écoutant la parole ducale, le barbier Georg Haendel confia son fils à Friedrich Wilhelm Zachow, sans abandonner toutefois l’idée d’une carrière juridique.
Zachow lui apprit à jouer de plusieurs instruments : clavecin, orgue, hautbois et… violon, ! En somme clavier, vent et corde…
C’est en Italie qu’il épanouit ses dons de compositeur, après avoir fait éclater ses talents d’instrumentiste tant au violon qu’aux claviers, joutant même, épisode mémorable, avec Domenico SCARLATTI qu’il dépassa à l’orgue mais égala au clavecin. Si Alessandro SCARLATTI, le fondateur de l’école de l’opéra napolitain, fut son inspirateur pour la quarantaine d’opéras qu’il écrivit, ce fut Arcangelo CORELLI qui l’influença vraiment pour le violon, comme en témoignent ses sonates pour violon ou ses concerti grossi. Ce chef d’orchestre réputé, a développé la technique moderne du violon. Son rayonnement était large puisque, entre autre, CORELLI était admiré par BACH ou COUPERIN. Ses compositions sont toute dédiées à son instrument de prédilection.
La vie de Georg-Friedrich qui ne fonda pas de famille, fut entièrement consacrée à la musique. À cette époque, comme en d’autres – ce n’est pas LULLY qui aurait pu porter la contradiction sur ce point ! -, être musicien de cour supposait un tempérament batailleur à contrer les assauts de concurrents aux dents longues. HAENDEL, après avoir lancé trois académies, toutes trois détruites par les difficultés financiéres, s’être occupé de troupes de chanteurs et d’orchestres constitués, avoir rempli un catalogue de près de six cents ouvrages, finit par, littéralement, se tuer à la tâche. Sur l’ensemble qu’il nous a laissé, 18 concerti grossi, 13 sonates en trio et diverses sonates sont consacrés au violon…
La place du violon n’est donc pas très exceptionnelle dans l’œuvre de HAENDEL qui installa sa célébrité bien plus par l’opéra et les concertos pour orgue. Ceux-ci furent sa véritable trouvaille. Il n’en reste pas moins que sa connaissance de l’archet lui permit d’écrire des pièces sensibles que des interprètes qui ne le sont pas moins, aiment jouer…
En voici un exemple : la sonate en sol mineur HWV 364a, sixième pièce de l’opus 1, interprétée au violon baroque par Jin KIM et, quant à l’orgue qui exécute ici la basse continue, par Ryunoske OKADA…
À noter que si le concert de RITMY rapproche les œuvres de BACH et de HAENDEL, ces deux compositeurs ne se rencontrèrent jamais malgré l’admiration qu’ils nourrissaient l’un pour l’autre… Malgré, également, le furtif voyage que HAENDEL accomplit en Allemagne en 1730 pour voir une dernière fois sa mère qui se mourait et au cours duquel il reçut une invitation de BACH à laquelle il ne put répondre.
BUXTEHUDE, LE MAÎTRE
S’il eut une grande influence sur le développement de la musique allemande au travers de ses nombreux élèves dont le jeune Jean-Sébatien BACH, qui n’hésita point à parcourir 400 kilomètres à pied pour le rejoindre, la musique de BUXTEHUDE s’est très vite perdue avec les feuilles du calendrier qui s’envolaient…
Il a fallu attendre le XIX° siècle et un musicologue du nom de SPITTA qui travaillait sur une monographie de BACH, pour redécouvrir les œuvres du Maître de Lübeck. Intéressé par les partitions qu’il découvrait, généralement des copies manuscrites car au tout début du XVIII° l’impression des « scores » était compliquée du fait des caractères mobiles, il les a montrés à BRAHMS qui s’enthousiasma… En fait, SPITTA se concentra sur les morceaux pour orgue qui sont, aujourd’hui encore, les plus connus.
Petit à petit, on redécouvrait les foisonnantes compositions de BUXTEHUDE, les cataloguait en BuxWV et, surtout, les jouait. Il y a du spirituel, compte tenu évidemment de sa charge d’organiste et d’administrateur de l’église la plus importante de Lübeck, Sainte-Marie (plus d’une centaine de cantates ont été conservées, près de 90 morceaux pour orgue) mais aussi du profane, commandé par les bourgeois de Lübeck, du moins tant que la fortune de la cité le permettait, pour clavecin, pour trio – constitué de viole de gambe, violon et continuo – et en musique de chambre. Tout cela forme une sorte de « fantôme » de son œuvre puisque bien des pièces qu’il créait au fur et à mesure des semaines, sont perdues à jamais. Parmi ces « disparues », les ABENDMUSIKEN, soirées musicales qui précédaient Noël, crées par le titulaire de Sainte-Marie qui l’avait précédé à ce poste et que BUXTEHUDE développa considérablement. Au point qu’elles se perpétuèrent jusqu’en 1810…
L’Histoire n’a pas conservé les détails biographiques de BUXTEHUDE. Ce que l’on sait, un peu confusément, c’est qu’il aurait imposé à tout successeur qui se présenterait l’obligation d’épouser l’une de ses filles… Si HAENDEL et son ami Johann MATTHESON refusèrent catégoriquement, on ignore si BACH eut la proposition de cette « clause matrimoniale »… En revanche, Johann-Christian SCHIEFERDECKER, désigné par le Maître, fut élu quelque semaines après la port de BUXTEHUDE et épousa sa fille aînée, Anna Margreta…
Les sept cantates du cycle MEMBRA JESU NOTRI (BuxWV 75), consacrées aux « plaies » du Christ, relèvent à la fois de l’aria et du concert spirituel… Voici la deuxième pièce, Ad Genua, interprétée par la Schola Cantorum Basiliensis, sous la direction de René Jacobs… Une œuvre infiniment touchante, très révélatrice de la manière, du style, du Maître…
Poursuivant l’exploration du Premier concert des 22° Saisons à Neauphle le Château, nous allons découvrir, ici en image et en texte, et dans l’Église de Saint Nicolas, aux « Violon et Orgue », un artiste français qui émerveilla ses contemporains mais dont l’histoire a effacé sa trace…
LE MÉCONNU JEAN-MARIE LECLAIR
POURSUI Et si cet artiste français avait été allemand, aurait-il eu plus de renommée ? Question stupide que l’on voit posée par-ci par là, tant l’ombre envahissante de BACH assombrit le rayonnement de beaucoup d’auteurs des XVII° et XVII° Siècles… Stupide parce que le répertoire de Jean-Marie LECLAIR n’est en rien comparable au catalogue BWV de Jean-Sébastien BACH, riche de sonates, concertos, cantates, messes…
LECLAIR, lui, n’a écrit qu’une quinzaine d’opus et une seule tragédie en musique, Scylla et Glaucus. Mais, comme toujours, quantité et qualité n’ont pas d’algoritme véritable et ce que ce fils de dentellier de Lyon nous a légué, mériterait une écoute que sa discographie très peu fournie, malgré les effets d’Erato et d’Arion, rend difficile. On attribue à LECLAIR, personnage au fort caractère, jaloux de ses prérogatives, anxieux sur la reconnaissance de son talent, d’avoir véritablement fondé l’école française du violon, instrument qu’il pratiquait enfant mais auquel il n’avait pas songé consacrer sa vie.
À 25 ans, il est à Turin, comme Maître de ballet et premier danseur… Toutefois il écrivit alors son premier opus, fort de douze sonates pour violon et continuo qui sera publié à Paris. De retour à Turin, il rencontre Giovanni Battista SOMIS, élève de Corelli, qui décèle ses dons exceptionnels d’instrumentiste et le perfectionne tout en lui montrant que l’avenir est plus ouvert dans la boîte à violon que dans les chaussons de danse !
Lors de la publication en 1734 de son Troisième Livre de Sonates pour violon, qu’il dédia à Louis XV en remerciement de l’avoir nommé Premier Symphoniste du Roi, SÉRÉ de RIEUX en disait : «LECLAIR est le premier compositeur qui, sans rien imiter, a créé quelque chose de beau et de nouveau, quelque chose qui est typiquement à lui seul ». Mais son caractère capricieux, colérique, fougueux lui fit renoncer à cette charge au bout de 4 ans et il n’eut pas toute l’audience à laquelle son talent lui aurait donné droit. Si à chaque concert qu’il donnait, le public était au rendez-vous et l’ovationnait, il n’eut pas la trajectoire d’un Lully ou d’un Couperin. Toutefois, lui aussi, et à Paris, exerça une influence déterminante pour donner au violon sa lettre de noblesse, parallèlement aux efforts efforts de Louis FRANCŒUR ou Jean-Baptiste SENAILLE.
Sa virtuosité comme son sens aigu de la perfection lui fit écrire des pièces très construites, d’aucuns disent très « intellectuelles », en tous les cas peu fantaisistes. Par leur clarté et leur rationalité, elles portaient, en Musique, les valeurs et les aspiration du Siècle des Lumières. Même si LECLAIR était très agile, ses œuvres qui exigent des interprètes de haute volée, restent très équilibrées, sans virtuosité excessive et gratuite, remplies de charme. Chez LECLAIR, on appréciait la justesse et la précision de son jeu mais on admirait son aisance dans les doubles cordes. Ses sonates révèlent sa hardiesse technique mais rigoureuse, profondément réfléchie. Il y a chez lui un lyrisme majestueux, surtout dans les mouvements lents, de la tendresse, souvent, et, parfois, quelques accès de fougue élégamment cadrés.
Tout cela donne à sa musique, bâtie à partir des Maîtres italiens, un accent très français. Par exemple, il n’ a jamais écrit de concerti grossi mais de vrais concertos pour soliste en trois mouvements. On y savoure la richesse de son écriture harmonique et les passages confiés au violon solo font preuve d’une très grande variété : récitatifs tendus ou frémissants ou brillants, parfois morceau de bravoure virtuose. A-t-il été heureux ? Tous ses biographes en doutent, compte tenu de son caractère pour le moins ombrageux. Il est mort à 67 ans, poignardé alors qu’il rentrait chez lui. L’enquête n’a pu déterminer si l’auteur était son jardinier, son neveu ou un rôdeur… Le concert de Neauphle donnera à nombre d’entre nous la possibilité de l’entendre enfin exécuté…
En illustration sonore de ce qui vient d’être dit, voici la Sonate pour 2 violons, en Ré N°6, interprétée par Régis PASQUIER et Stéphane ROUGIER…
FEDERIGO FIORILLO
L’Histoire n’a pas été très captivée par la vie de Fedrigo FIORILLO, né en Allemagne, à Brunswick d’un père à qui d’aucuns attribuent la profession de chauffeur à la cour de la Principauté de Wolfenbüttel dont Brunswick était devenue la capitale deux ans avant la naissance de Federigo FIORELLO qui survint en 1755… Mais d’autres, certainement détenteurs de la vérité, voient le compositeur, d’opéra Ignazio FIORILLO, musicien napolitain venu en Allemagne auprès de seigneurs qui payaient la présence de compositeurs d’Opéra, comme le géniteur de Federigo… On situe sa mort vers 1823 et l’on pense qu’elle a eu lieu à Londres.
En revanche, ce que l’on sait parfaitement c’est qu’il commença à jouer de la mandoline pour étudier ensuite le violon dont il devint un maître admiré et virtuose. Tous les violonistes qui ont franchi le seuil d’apprentissage, se perfectionnent sur ses “36 Études-Caprices” pour violon seul, qui sont de redoutables machines d’entraînement pour les poignets et les doigts.
On sait aussi qu’il a beaucoup voyagé dans toute l’Europe, se produisant partout où un public gourmand de musique et de virtuosité, l’applaudissait. Le point final de sa route, sur laquelle il fit durant 3 ans un arrêt à Riga qui en fit son Directeur musical, se situa à Londres en 1788 où il joua de l’alto au sein du quatuor Salomon… Il semble qu’il décida de se retirer de l’exécution assez tôt dans sa vie, la consacrant, dès lors, à la composition.
De fait, il fut un compositeur fécond puisque, outre ses fameuses “Études-Caprices”, il a laissé plus deux cents œuvres dont 4 concertos pour violon et un grand nombre de pièces orchestrales dont une très belle Symphonie Concertante pour deux hautbois très inventive et riche d’inventions mélodiques fort hardies. Il semble qu’il soit venu à Paris en 1823. On perd définitivement sa trace à ce moment ; d’où la déduction de la date de sa disparition.
Compositeur plein de charme, il suscite l’intérêt chaque fois qu’il est joué. Le concert de Neauphle-le-Château ne démentira certainement cette constante…
Voici l’Étude -Caprice N°28, en Do Majeur, jouée à un rythme peu adopté par les jeunes violonistes, par Kerson LEONG, hôte de l’orchestre symphonique KENATA. C’était en 2008, et Kerson avait… 11 ans !
EN BREF…
Tout cela prouve que ce concert va nous faire revivre la fabuleuse époque de la découverte du violon, instrument magique, virevoltant et chantant, qui s’appuyait pour gagner son paradis sur la haute stature musicale des tuyaux les plus graves et les plus ronflants… En perspective réjouissante, donc, des ouvres que l’on ne connaît pas par cœur ! Il en faut, certes, mais nous avons aussi besoin de morceaux qui surprennent notre oreille avant de l’amadouer et de lui faire demander de les répéter.
Et si vous avez des questions sur les œuvres ou les interprètes, si vous avez besoin de renseignements sur ce concert… n’hésitez pas à écrire à RITMY :