À RICHEBOURG, 12 Février 2012 à 17h., Salle Edith PIAF
JAZZ avec NIELS LAN DOKY TRIO
C’est en 2010 que le pianiste et compositeur NIELS LAN DOKY revint dans son pays natal, après avoir vécu et partagé 29 ans entre New York et Paris. Son retour fut largement célébré et la reine du Danemark tint à l’anoblir cette année là, le jour de son anniversaire. En tant que premier artiste de jazz au Danemark à posséder un nom aussi mondialement réputé que PEDERSEN, ayant en sa faveur une vaste discographie et une carrière prolifique, NIELS LAN DOKY est aujourd’hui l’une des figures les plus prestigieuses du monde culturel danois.
Son retour coïncida avec la sortiedu CD « RETURN TO DENMARK ». Il eut très rapidement une réputation bien méritée car il est sans aucun doute le meilleur et le plus personnel des albums qu’il ait jamais produits. Depuis lors, et grâce à sa présence au Danemark, NIELS LAN DOKY a formé à nouveau trio avec deux de ses compatriotes, musiciens choisis parmi les plus talentueux du moment. Ils ont récemment enregistré un nouvel album intitulé « HUMAN BEHAVOIR », sorti en mai 2011.
Utilisant à fond toutes les finesses du langage du jazz et faisant jaillir le son parfait qui marque sa signature, le nouvel album offre six compositions originales plus deux chansons contemporaines, l’une de Björk, l’autre de Cold-Play plus un classique du jazz (le très célèbre Summertime de Georges GERSCHWIN) et enfin, une revisitation d’un thème classique très célèbre puisque c’est le « Jésus que ma joie demeure » de Jean-Sébastien BACH. Après une série de concerts en France, au Japon et en Corée du Sud, la première audition officielle au Danemark du nouveau trio de NIELS LAN DOKY s’effectua au Tivoli Concert Hall, le jour de l’ouverture du festival de jazz de Copenhague, le 1er juillet 2019.
Pianiste au toucher somptueux, il invente des mélodies fluides comme la clairefontaine et l’on se laisse prendre dans ses cascades avec une aisance et un bonheur parfaits. Écoutons, avant le concert que vous réserve RITMY à Richebourg, deux exemples, deux extraits de son album Casa Dolce Casa tout en douceur, tout en finesse…
Le premier est La Vita e bella…
Et le second, un air très connu, le thème du PARRAIN, arrangé à la sauce NILS LAN DOKY…
UN TOUT JEUNE TRIO…
Quand NIELS LAN DOKY produisit son premier album en 1986 le très renommé critique américain de jazz Dan Morgenstern écrivit : « Il n’y a rien de plus encourageant et satisfaisant que de rencontrer pour la première fois un jeune musicien de jazz de réelle stature… quelqu’un qui peut vous faire sentir que le futur de la musique est en bonne mains. ». Aujourd’hui, 25 ans plus tard, NIELS LAN DOKY constate : « Je sens exactement la même chose à propos de Niclas et Konathan. C’est extrêmement encourageant, inspirant, excitant d’avoir des musiciens comme eux parmi nous… Je suis sûr qu’il revitaliseront la musique et lui ouvriront de nouvelles horizons dans un futur qu’il nous est impossible d’imaginer à présent. ».
En effet, revenant au Danemark, NIELS LAN DOKY, dut recomposer un trio. Il choisit deux des plus fameuses jeunes stars du jazz au Danemark : le batteur Niclas BARDELEBEN (né en 1990) qu’il découvrit en premier et qui lui fit rencontrer le bassiste Jonathan BREMER (né, pour sa part, en 1991).
C’est ainsi que NIELS LAN DOKY, en rouvrant le légendaire club « Montmartre » à Copenhague, au printemps 2010, lança véritablement les carrières de Niclas et de Jonathan. Ils constutuèrent la « section rythmique maison » de la nouvelle ère du club mythique. Leur immense talent fut très vite salué par les amateurs aussi bien que par la presse. Ils suivirent, dès lors, la carrière de NIELS LAN DOKY qui leur fit faire une tournée en France, un peu plus tard au cours de l’année. Ils reçurent alors des « standing ovations » et furent comparés à leurs compatriotes et prédécesseurs au « Montmartre » des années 60 : Niels Henning Pedersen et Alex Riel…
Voici, extrait du nouvel album « Human Behavior », Poem for a Dolphin interprété par le nouveau NIELS LAN DOKY TRIO et filmé par la télévision coréenne lors de leur triomphale tournée dans ce pays asiatique… Un régal !
LES DEUX PRODIGES
À Propos du batteur, Niclas BARDELEBEN…
En dépit de son jeune âge (il est né en 1990) Niclas est très expérimenté et certainement l’un des batteurs de jazz les plus accomplis. Il a déjà gagné une large reconnaissance parmi les critiques et les autres musiciens, qu’ils soient danois ou du vaste monde.
Kjeld FRANSSEN, le critique de jazz du quotidien danois BERLINGSKE, en disait : « Les problèmes, les difficultés… ce n’est pas de son ressort ; il joue totalement sans effort, avec de fines nuances et une fantastique maîtrise…».
Après avoir joué avec Niclas, le lauréat du Grammy Award, le trompettiste Brian LYNCH déclara : « Niclas va être sur la scène l’un des meilleurs batteurs, très rapidement ».
Batteur attitré du légendaire club « Montmartre » de Copenhague depuis sa réouverture en mai 2010., Niclas a joué pour la famille royale danoise en plusieurs occasions et est apparu avec des artistes tels que Chris MMINH DOKY (Denmark), Didier LOCKWOOD (France), Pierre BBOUSSAUET (France), Alice RICIARDI (ItalIE), Brian LYNCH (USA), Paulo RUSSO (Italie), Jesper LUNDGAARD (Danemark), Gerard PRESENCER (Angleterre) etc…
Le voici ouvrant « Contemplation à partir d’un sommet », morceau du trio…
À Propos du bassiste, Jonathan BREMER…
Le jeune Jonathan (né en 1991), disciple et protégé du vétéran danois à la basse, Bo STIEF, est aujourd’hui l’un des bassistes les plus prometteurs en Europe.
Il a travaillé avec NIELS LAN DOKY, Benjamin KOPPEL, Tomas FRANCK, pour n’en citer que quelques-uns…
Il fut le plus jeune musicien à gagner le prestigieux « Young Jazz Award» au Danemark en 2009 alors qu’il n’avait que 17 ans. Ainsi, il est le dernier ajout à la grande famille des bassistes danois dont Pedersen ouvrit la tradition au début des années 60.
Il fait partie de la section rythmique du célèbre club de jazz « Montmartre » de Copenhague où il a aussi joué pour la première année du « Dexter Gordon Festival » que NIELS LAN DOKY et Maxime GORDON coproduisirent. Pour la première fois et pour un concert de jazz, ce Festival fut diffusé sur Facebook, innovation qui permit à des millions de gens, partout sur la planète, de le suivre .
BREMER possède un très solide « groove rock » et, déjà, une approche très mélodique à la basse. Le voici, attaquant le thème de SUMMERTIME de George GERSCHWIN, revisté par le trio… royal !
Si vous avez une question ou une suggestion sur ce concert… l’adresse courriel de RITMY est faite pour vous !